• Plus d’accidents en milieu urbain qu’à la campagne :
• 6 520 bicyclettes impliquées dans un accident dont 1 157 hors agglomération et 5 363 en agglomération.
• 255 cyclistes tués dont 143
hors agglomération et 112 en agglomération.
Source : Sécurité Routière
Si la sécurité des cyclistes n’a cessé de s’améliorer
depuis trente ans, on constate que la gravité
des accidents reste constante dans le
temps. Les aménagements des chaussées comme les pistes cyclables facilitent le déplacement
des cyclistes mais ne permettent pas d’éviter tous les
accidents.
Les accidents provoquent souvent des blessures graves, nécessitant
une longue période
d’hospitalisation (7 jours en moyenne), et pouvant
entraîner de graves séquelles.
Les chutes représentent 90% des causes
d’accidents.
LES BLESSURES À LA TÊTE SONT LA PRINCIPALE CAUSE
DE DÉCÈS CHEZ LES CYCLISTES
Selon le Baromètre Santé 2000, les accidents de vélo entraînent
des blessures dans 30 % des cas.
Les lésions les plus courantes sont : les contusions (40%), les
traumatismes crâniens, avec ou sans perte de connaissance et
les fractures du crâne dans les cas les plus graves.
La tête est touchée plus d’1 fois sur 3 (38 %) avec des conséquences pouvant être fatales.
Ce chiffre atteint 55% pour les enfants âgés de 1 à 5 ans et
48% pour la tranche 5-10 ans.
Sévérité des blessures à la tête suite à un accident de vélo.
LE CASQUE PEUT SAUVER LA VIE …
On sait que les blessures à la tête sont à l’origine de la
plupart des décès et blessures graves.
En fait, trois
cyclistes sur quatre qui perdent la vie succombent à un
traumatisme crânien1.
Parce que même un
choc modéré peut provoquer des dommages irréversibles au
cerveau, porter un casque peut éviter de graves séquelles cérébrales,
voire sauver la vie.
Selon une étude réalisée à Seattle aux Etats-Unis, le casque réduit de 80 % la gravité des traumatismes crâniens
et de 88 % celle des lésions au cerveau2. Ainsi, les morts causées par des blessures à la tête, en roulant à vélo, peuvent
facilement être prévenues, à coût très bas et avec très
peu d’inconfort.
Selon une étude publiée en mars 2002, deux fois moins de
cyclistes ont subi un traumatisme crânien, à Halifax au
Canada, après l’adoption d’une loi en 1998 les obligeant
à porter le casque.
En effet, si trois cyclistes sur dix portaient un casque en 1995,
plus de 84% d’entre eux y avaient recours en 1999.
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En France, notre Fédération :
En France, le port du casque n’est obligatoire qu’en compétition.
Pourtant, la Fédération française de cyclotourisme incite
vivement les pratiquants à porter un casque. Aujourd’hui,
plus de 70% de ses adhérents le portent au cours des randonnées,
contre 3,2% en 1989.
D’après ces chiffres, il faut en conclure que 30 % de nos adhérents
ne portent toujours pas de casque… et si l’on s’en tient
aux faits, ce ne sont pas des débutants...
Quel exemple donnons nous aux jeunes et à ceux qui arrivent dans nos
clubs ?
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Quelques
chiffres dans notre département :
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