La Rubrique médicale

ACCUEIL CTG

SECOURISME

Remonter ] L'alerte ] La trousse ] Chute à vélo ] [ Le port du casque ]

 
SECOURISME

Le port du casque dans les clubs

Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), juin 2002.

Les accidents en chiffres sur l’année 2000 en France :

• Plus d’accidents en milieu urbain qu’à la campagne :

6 520 bicyclettes impliquées dans un accident dont 1 157 hors agglomération et 5 363 en agglomération.

• 255 cyclistes tués dont 143 hors agglomération et 112 en agglomération.

  • 39 décès dans notre Fédération en 2002 dont 21 d'origine cardiovasculaire.

Source : Sécurité Routière

Si la sécurité des cyclistes n’a cessé de s’améliorer depuis trente ans, on constate que la gravité des accidents reste constante dans le temps. Les aménagements des chaussées comme les pistes cyclables facilitent le déplacement des cyclistes mais ne permettent pas d’éviter tous les accidents.

Les accidents provoquent souvent des blessures graves, nécessitant une longue période d’hospitalisation (7 jours en moyenne), et pouvant entraîner de graves séquelles.

 Les chutes représentent 90% des causes d’accidents.

 

LES BLESSURES À LA TÊTE SONT LA PRINCIPALE CAUSE

DE DÉCÈS CHEZ LES CYCLISTES

Selon le Baromètre Santé 2000, les accidents de vélo entraînent des blessures dans 30 % des cas.

Les lésions les plus courantes sont : les contusions (40%), les traumatismes crâniens, avec ou sans perte de connaissance et les fractures du crâne dans les cas les plus graves.

La tête est touchée plus d’1 fois sur 3 (38 %) avec des conséquences pouvant être fatales.

Ce chiffre atteint 55% pour les enfants âgés de 1 à 5 ans et 48% pour la tranche 5-10 ans.

Sévérité des blessures à la tête suite à un accident de vélo.

 

LE CASQUE PEUT SAUVER LA VIE …

On sait que les blessures à la tête sont à l’origine de la plupart des décès et blessures graves.

En fait, trois cyclistes sur quatre qui perdent la vie succombent à un traumatisme crânien1.

Parce que même un choc modéré peut provoquer des dommages irréversibles au cerveau, porter un casque peut éviter de graves séquelles cérébrales, voire sauver la vie.

Selon une étude réalisée à Seattle aux Etats-Unis, le casque réduit de 80 % la gravité des traumatismes crâniens et de 88 % celle des lésions au cerveau2. Ainsi, les morts causées par des blessures à la tête, en roulant à vélo, peuvent facilement être prévenues, à coût très bas et avec très peu d’inconfort.

Selon une étude publiée en mars 2002, deux fois moins de cyclistes ont subi un traumatisme crânien, à Halifax au Canada, après l’adoption d’une loi en 1998 les obligeant à porter le casque.

En effet, si trois cyclistes sur dix portaient un casque en 1995, plus de 84% d’entre eux y avaient recours en 1999.

______________________________

En France, notre Fédération : 

En France, le port du casque n’est obligatoire qu’en compétition. Pourtant, la Fédération française de cyclotourisme incite vivement les pratiquants à porter un casque. Aujourd’hui, plus de 70% de ses adhérents le portent au cours des randonnées, contre 3,2% en 1989.

D’après ces chiffres, il faut en conclure que 30 % de nos adhérents ne portent toujours pas de casque… et si l’on s’en tient aux faits, ce ne sont pas des débutants...  

Quel exemple donnons nous aux jeunes et à ceux qui arrivent dans nos clubs ?  

______________________________

Quelques chiffres dans notre département :  

 

ACCUEIL CTG

SECOURISME

Remonter ] L'alerte ] La trousse ] Chute à vélo ] [ Le port du casque ]